Une Nouveauté dans la Série Scientifique :
La Spé Informatique et Sciences du Numérique
- par Abdelhadi Hajjar
Les sciences informatiques, et plus généralement les sciences du numérique, ont aujourd’hui envahi nos vies professionnelles et personnelles. Elles ont entraîné des mutations profondes dans nos sociétés (culture, sciences, économie, politique …). Pourtant, seule une faible partie de la population connaît les mécanismes fondamentaux .L’enseignement de l’informatique au lycée peut contribuer à réduire cette fracture.
En effet, avec la réforme du lycée, les terminales S pourront choisir la spécialité « informatique et sciences du numérique » à partir de la rentrée 2012. Détail de ce que vous allez apprendre dans cette option, qui revient dans les programmes après 15 ans d’absence ! Cette spécialité comptera pour la session du bac 2013.
«Le but de cette spécialité n’est pas de transformer les élèves en informaticiens mais il faut que, lorsqu’ils arrivent à la fac, ils sachent ce qu’ils vont étudier s’ils choisissent l’informatique, à l’instar de la géographie ou des mathématiques, explique Gilles Dowek, directeur scientifique adjoint de l’Inria, chargé de préparer les enseignants à ce nouvel enseignement. Le premier objectif visé est de faire comprendre aux lycéens qu’il existe une science informatique avec ses concepts, qui fait l’objet d’un apprentissage. Cela n’a rien d’inné. »
Les enseignants de cette option informatique seront ceux de mathématiques, de physique et de sciences de l'ingénieur essentiellement. Des enseignants de lycée techniques (en électronique par exemple) ou ayant eu une formation universitaire d’informatique récente pourront aussi dispenser cet enseignement.
L’évaluation de cette spécialité se fera en contrôle continu dans le lycée, sous forme d’une présentation orale d’un projet devant l’enseignant de l’élève et un autre enseignant, pendant 20 minutes. D’autres questions sur les notions du programme seront aussi posées.
Le programme est construit autour de quatre notions fondamentales:
4.1 - Représentation de l’information:
Dans un contexte informatique, l’information est représentée par une suite de caractères ou, ce qui revient au même, de nombres. La numérisation est l’opération qui transforme un objet réel, issu du monde physique (image, son, etc.) en informations exploitables par un ordinateur ou, plus généralement, toute machine numérique.
4.2- Un algorithme se définit comme une méthode opérationnelle permettant de résoudre, en un nombre fini d’étapes clairement spécifiées, toutes les instances d’un problème donné.
Cette méthode peut se traduire en une exécution par une machine ou par une personne.
Les élèves ont été confrontés aux algorithmes très tôt dans leur parcours scolaire (avec les quatre opérations arithmétiques), et régulièrement de nouvelles situations de nature algorithmique leur ont été proposées ; ainsi, la construction de figures en géométrie euclidienne, la transcription des « formules » moléculaires en chimie, le code génétique, ou encore l’analyse fonctionnelle en technologie sont autant de situations évoquant des algorithmes. Les programmes de Mathématiques des classes de Seconde et Première contiennent une initiation à l’algorithmique sur laquelle il convient de s’appuyer.
4.3 – Langages et programmation
La programmation est l’expression d’un algorithme dans un langage exécutable par une machine, et joue un rôle central dans le développement des systèmes et produits informatiques. L’apprentissage de la programmation repose sur deux étapes fondamentales : programmer un algorithme décrit en langue naturelle, comprendre un programme et l'exprimer en langue naturelle.
4.4 – Architectures matérielles
Exprimer un algorithme dans un langage de programmation a pour but de le rendre exécutable par une machine numérique. La découverte de la manière dont ces machines sont organisées (leur architecture) constitue donc une étape essentielle d’une initiation à l’informatique. De plus, mieux comprendre cette organisation est nécessaire pour programmer de manière efficace, en prenant en compte tant les capacités que les limitations des machines numérique. Finalement, la réalisation d’un projet, basé sur la programmation d’un mini robot, permet d’étudier les mécanismes de pilotage et de communication dans l’exécution de tâches complexes, interférant directement avec le monde physique.
http://www.onisep.fr/Toute-l-actualite-nationale/Etudes-au-lycee-et-CFA/Janvier-2012/Un-nouvel-enseignement-de-specialite-en-terminale-S-a-la-rentree-2012
En effet, avec la réforme du lycée, les terminales S pourront choisir la spécialité « informatique et sciences du numérique » à partir de la rentrée 2012. Détail de ce que vous allez apprendre dans cette option, qui revient dans les programmes après 15 ans d’absence ! Cette spécialité comptera pour la session du bac 2013.
«Le but de cette spécialité n’est pas de transformer les élèves en informaticiens mais il faut que, lorsqu’ils arrivent à la fac, ils sachent ce qu’ils vont étudier s’ils choisissent l’informatique, à l’instar de la géographie ou des mathématiques, explique Gilles Dowek, directeur scientifique adjoint de l’Inria, chargé de préparer les enseignants à ce nouvel enseignement. Le premier objectif visé est de faire comprendre aux lycéens qu’il existe une science informatique avec ses concepts, qui fait l’objet d’un apprentissage. Cela n’a rien d’inné. »
Les enseignants de cette option informatique seront ceux de mathématiques, de physique et de sciences de l'ingénieur essentiellement. Des enseignants de lycée techniques (en électronique par exemple) ou ayant eu une formation universitaire d’informatique récente pourront aussi dispenser cet enseignement.
L’évaluation de cette spécialité se fera en contrôle continu dans le lycée, sous forme d’une présentation orale d’un projet devant l’enseignant de l’élève et un autre enseignant, pendant 20 minutes. D’autres questions sur les notions du programme seront aussi posées.
Le programme est construit autour de quatre notions fondamentales:
4.1 - Représentation de l’information:
Dans un contexte informatique, l’information est représentée par une suite de caractères ou, ce qui revient au même, de nombres. La numérisation est l’opération qui transforme un objet réel, issu du monde physique (image, son, etc.) en informations exploitables par un ordinateur ou, plus généralement, toute machine numérique.
4.2- Un algorithme se définit comme une méthode opérationnelle permettant de résoudre, en un nombre fini d’étapes clairement spécifiées, toutes les instances d’un problème donné.
Cette méthode peut se traduire en une exécution par une machine ou par une personne.
Les élèves ont été confrontés aux algorithmes très tôt dans leur parcours scolaire (avec les quatre opérations arithmétiques), et régulièrement de nouvelles situations de nature algorithmique leur ont été proposées ; ainsi, la construction de figures en géométrie euclidienne, la transcription des « formules » moléculaires en chimie, le code génétique, ou encore l’analyse fonctionnelle en technologie sont autant de situations évoquant des algorithmes. Les programmes de Mathématiques des classes de Seconde et Première contiennent une initiation à l’algorithmique sur laquelle il convient de s’appuyer.
4.3 – Langages et programmation
La programmation est l’expression d’un algorithme dans un langage exécutable par une machine, et joue un rôle central dans le développement des systèmes et produits informatiques. L’apprentissage de la programmation repose sur deux étapes fondamentales : programmer un algorithme décrit en langue naturelle, comprendre un programme et l'exprimer en langue naturelle.
4.4 – Architectures matérielles
Exprimer un algorithme dans un langage de programmation a pour but de le rendre exécutable par une machine numérique. La découverte de la manière dont ces machines sont organisées (leur architecture) constitue donc une étape essentielle d’une initiation à l’informatique. De plus, mieux comprendre cette organisation est nécessaire pour programmer de manière efficace, en prenant en compte tant les capacités que les limitations des machines numérique. Finalement, la réalisation d’un projet, basé sur la programmation d’un mini robot, permet d’étudier les mécanismes de pilotage et de communication dans l’exécution de tâches complexes, interférant directement avec le monde physique.
http://www.onisep.fr/Toute-l-actualite-nationale/Etudes-au-lycee-et-CFA/Janvier-2012/Un-nouvel-enseignement-de-specialite-en-terminale-S-a-la-rentree-2012