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2 visions d’un même documentaire
KONY 2012, MAKE HIM VISIBLE.
No matter how, when, why, talk about him.
- par Noura El Chami
“Nothing is more powerful than an idea whose time has come”.
Autrement dit, rien n’est plus puissant qu’une idée dont l’heure est venue. Et à l’heure où vous lirez ces quelques lignes, l’heure de Invisible children sera venue, l’heure de la justice sera venue, l’heure de Jospeh Kony sera venue.
Considéré comme le plus grand et le plus dangereux criminel au monde le “Messie sanglant” se classe loin devant Ghaddafi ou encore Vincent Otti. Alors pourquoi, avant le 20 Fevrier 2012, 99% de la Terre ne connaissait pas Kony ? Jason Russell se bat depuis neuf ans pour qu’un jour, justice soit faite. Ce jour est venu.
“This is not a story. Joseph Kony is real. He is there. He exists. He has to be apprehended”
Mais qui est Joseph Kony ?
Joseph Kony est un Ougandais d’un cinquantaine d’année, chef des rebelles de sa propre armée, la LRA (Lord’s Resistant Army, ou l’Armée de resistance du Seigneur). Son groupe est formé à 80% d’enfants qu’il enlève dès leur plus jeune âge puis les entraîne à devenir ses “hommes de main”. Les garçons deviennent des Child soldiers, soldats enfants, les filles des sex slaves autrement dit des esclaves et prostituées. Pour tester ses soldats, il force les enfants à tuer leur propres parents puis mutiler des civils. Kony ne se bat pour aucune cause. Son seul but est d’étendre, et de ne perdre à aucun prix, son pouvoir.
“It is better when you kill us”
Il y a dix ans, Jason Russell, réalisateur à ses heures perdues, part en Afrique centrale, à Ouganda et y rencontre un jeune Ougandais, Acaye Jacob. Ce jeune garcon fait alors parti de la LRA et a vu son frère se faire tuer pour avoir tenté de fuir du système de Kony. Un lien se crée entre Russell et Jacob et main dans la main, le jeune Américain promet au garçon de le sauver ; “we are going to do everything that we can to stop them” furent ses paroles. Le jeune adolescent prefererait être tué que de continuer à vivre dans l’incertitude et la crainte ; “if possible, you can kill us, you kill us”.
Depuis, Russell se bat. Il se bat parce que le plus grand criminel du monde est encore inconnu du monde, malgrè le fait qu’il soit recherché depuis six ans par Interpol.
Jason Russell, père depuis peu, veut offrir à Gavin, son fils, un monde meilleur que celui dans lequel son papa a grandi. C’est son enfant qui va lui donner l’envie, la force et le courage.
“It has got to be 2012”
En rentrant aux Etats-Unis, Jason Russell pense que son pays, au nom de la Liberté, interviendra en Afrique et mettra fin à ce massacre. Sauf que, “there’s no way the United States of America will ever get involved in a conflict where there’s no security or financial interests”. Russell, qui pensait être près du but, voit alors son monde s’éffondrer. Et là, le déclic. Il réalise qu’il n’aura pas besoin d’une aide gouvernementale pour parvenir à ses fins. La solution, pour lui, est d’en parler à un maximum de personnes possible, choquer les esprits et créer une communauté sur Facebook. Rapidement, des dizaines puis des centaines, des milliers, des millions de “Facebookeurs” like. L’organisaiton s’appelle Invisible Children, une seule devise : KONY 2012, MAKE HIM VISIBLE. Mettre son nom dans la bouche de tout le monde, que le monde entier sache qui il est pour mieux l’arrêter, selon Jason.
Il se donne jusqu’au 31 décembre 2012 pour réussir la mission qu’il s’est donné : arrêter Joseph Kony.
“Twenty twelve”.
Jason s’appuie alors sur 20 célébrités et 12 politiciens, dont Rihanna, Mark Zuckerberg, Oprah, Angelina Jolie, Bill Gates…
“In furtherance of the Congress’ stated Policy, I have authorized a small number of US forces to deploy to central Africa to provide assistance to regional forces that are working toward the removal of Joseph Kony from the battlefield”. Barack Obama prend la decision d’intervenir en Afrique et dès lors, les choses vont vite.
“Bunch of littles could make a big difference”
Alors voilà, aujourd’hui, son court métrage fait rage, “the film goes viral”. Des millions de personnes des quatre coins du monde (plus de 55 millions au moment où je vous écris), envoient des videos de soutient via Internet avec pour devise “We’ve seen these kids. We’ve heard their cries. This war must end. We will not stop. We will not fear. We will fight war”, criée à l’unisson.
April 20th, 2012. “The Cover Night”
L’Evenement. La Date. Le Jour. Enfin. Russell explique son plan dans son film (que je vous oblige à voir d’ailleurs!) facilement accessible sur youtube sous “Invisible Children”. Dans la nuit du vendredi 20 Avril, des centaines de milliers d’affiches seront placardés à travers le monde. Russell rêve de voir des murs entiers de posters rouges annoncant KONY 2012.
N’est-ce pas trop ?
Certaines diront que cette affaire est exagérée, que tout cela va trop loin ou encore que c’est seulement parce que l’idée est Americaine qu’elle fait autant rage.
Il y a dix ans, un homme a vu d’autres hommes se faire martyrisés, tués, mutilés, reduit à l’esclavage. Il a dit, comme des centaines d’autres, vouloir changer le monde. Sans budget considérable, il se lance et croit uniquement à la Liberté et au solidarité. Cet homme est parti de rien, sans l’argent ni le pouvoir “nessecaires” et est pourtant entrain de faire une différence dans ce monde. Au bout de tant d’années de travail, il est si proche du but. Alors non, ce “n’est pas trop”.
“The pledge”, l’engagement
Russell a crée un programme, TRI, à travers lequel il vend des tee shirts, bracelets, posters pour faire parler de Kony. Les profits vont à l’organisation et déjà des écoles, des métiers, et une centrale de radio ont été crées en Ouganda.
Rejoignez sa communauté, www.kony2012.com et devenez l’un des millions de signataires. Il suffit simplement de cliquer.
We will fight war.
Autrement dit, rien n’est plus puissant qu’une idée dont l’heure est venue. Et à l’heure où vous lirez ces quelques lignes, l’heure de Invisible children sera venue, l’heure de la justice sera venue, l’heure de Jospeh Kony sera venue.
Considéré comme le plus grand et le plus dangereux criminel au monde le “Messie sanglant” se classe loin devant Ghaddafi ou encore Vincent Otti. Alors pourquoi, avant le 20 Fevrier 2012, 99% de la Terre ne connaissait pas Kony ? Jason Russell se bat depuis neuf ans pour qu’un jour, justice soit faite. Ce jour est venu.
“This is not a story. Joseph Kony is real. He is there. He exists. He has to be apprehended”
Mais qui est Joseph Kony ?
Joseph Kony est un Ougandais d’un cinquantaine d’année, chef des rebelles de sa propre armée, la LRA (Lord’s Resistant Army, ou l’Armée de resistance du Seigneur). Son groupe est formé à 80% d’enfants qu’il enlève dès leur plus jeune âge puis les entraîne à devenir ses “hommes de main”. Les garçons deviennent des Child soldiers, soldats enfants, les filles des sex slaves autrement dit des esclaves et prostituées. Pour tester ses soldats, il force les enfants à tuer leur propres parents puis mutiler des civils. Kony ne se bat pour aucune cause. Son seul but est d’étendre, et de ne perdre à aucun prix, son pouvoir.
“It is better when you kill us”
Il y a dix ans, Jason Russell, réalisateur à ses heures perdues, part en Afrique centrale, à Ouganda et y rencontre un jeune Ougandais, Acaye Jacob. Ce jeune garcon fait alors parti de la LRA et a vu son frère se faire tuer pour avoir tenté de fuir du système de Kony. Un lien se crée entre Russell et Jacob et main dans la main, le jeune Américain promet au garçon de le sauver ; “we are going to do everything that we can to stop them” furent ses paroles. Le jeune adolescent prefererait être tué que de continuer à vivre dans l’incertitude et la crainte ; “if possible, you can kill us, you kill us”.
Depuis, Russell se bat. Il se bat parce que le plus grand criminel du monde est encore inconnu du monde, malgrè le fait qu’il soit recherché depuis six ans par Interpol.
Jason Russell, père depuis peu, veut offrir à Gavin, son fils, un monde meilleur que celui dans lequel son papa a grandi. C’est son enfant qui va lui donner l’envie, la force et le courage.
“It has got to be 2012”
En rentrant aux Etats-Unis, Jason Russell pense que son pays, au nom de la Liberté, interviendra en Afrique et mettra fin à ce massacre. Sauf que, “there’s no way the United States of America will ever get involved in a conflict where there’s no security or financial interests”. Russell, qui pensait être près du but, voit alors son monde s’éffondrer. Et là, le déclic. Il réalise qu’il n’aura pas besoin d’une aide gouvernementale pour parvenir à ses fins. La solution, pour lui, est d’en parler à un maximum de personnes possible, choquer les esprits et créer une communauté sur Facebook. Rapidement, des dizaines puis des centaines, des milliers, des millions de “Facebookeurs” like. L’organisaiton s’appelle Invisible Children, une seule devise : KONY 2012, MAKE HIM VISIBLE. Mettre son nom dans la bouche de tout le monde, que le monde entier sache qui il est pour mieux l’arrêter, selon Jason.
Il se donne jusqu’au 31 décembre 2012 pour réussir la mission qu’il s’est donné : arrêter Joseph Kony.
“Twenty twelve”.
Jason s’appuie alors sur 20 célébrités et 12 politiciens, dont Rihanna, Mark Zuckerberg, Oprah, Angelina Jolie, Bill Gates…
“In furtherance of the Congress’ stated Policy, I have authorized a small number of US forces to deploy to central Africa to provide assistance to regional forces that are working toward the removal of Joseph Kony from the battlefield”. Barack Obama prend la decision d’intervenir en Afrique et dès lors, les choses vont vite.
“Bunch of littles could make a big difference”
Alors voilà, aujourd’hui, son court métrage fait rage, “the film goes viral”. Des millions de personnes des quatre coins du monde (plus de 55 millions au moment où je vous écris), envoient des videos de soutient via Internet avec pour devise “We’ve seen these kids. We’ve heard their cries. This war must end. We will not stop. We will not fear. We will fight war”, criée à l’unisson.
April 20th, 2012. “The Cover Night”
L’Evenement. La Date. Le Jour. Enfin. Russell explique son plan dans son film (que je vous oblige à voir d’ailleurs!) facilement accessible sur youtube sous “Invisible Children”. Dans la nuit du vendredi 20 Avril, des centaines de milliers d’affiches seront placardés à travers le monde. Russell rêve de voir des murs entiers de posters rouges annoncant KONY 2012.
N’est-ce pas trop ?
Certaines diront que cette affaire est exagérée, que tout cela va trop loin ou encore que c’est seulement parce que l’idée est Americaine qu’elle fait autant rage.
Il y a dix ans, un homme a vu d’autres hommes se faire martyrisés, tués, mutilés, reduit à l’esclavage. Il a dit, comme des centaines d’autres, vouloir changer le monde. Sans budget considérable, il se lance et croit uniquement à la Liberté et au solidarité. Cet homme est parti de rien, sans l’argent ni le pouvoir “nessecaires” et est pourtant entrain de faire une différence dans ce monde. Au bout de tant d’années de travail, il est si proche du but. Alors non, ce “n’est pas trop”.
“The pledge”, l’engagement
Russell a crée un programme, TRI, à travers lequel il vend des tee shirts, bracelets, posters pour faire parler de Kony. Les profits vont à l’organisation et déjà des écoles, des métiers, et une centrale de radio ont été crées en Ouganda.
Rejoignez sa communauté, www.kony2012.com et devenez l’un des millions de signataires. Il suffit simplement de cliquer.
We will fight war.
La Journée de la Femme ou la plus grosse arnaque féministe
- par Maya Mourad
La Journée Internationale de la Femme est célébrée le 8 mars de chaque année dans le monde entier. Lancée par les appels des organisations féministes et de l’ONU, cette journée vise à promouvoir le statut de la femme comme l’égal de l’homme.
Une égalité homme-femme veut signifie que les femmes, comme les hommes, se dotent des mêmes droits civiques et juridiques, qu’ils ont les mêmes opportunités concernant l’éducation et le travail et qu’ils obtiennent les mêmes rémunérations. Mais on ne peut acquérir des droits sans, en contrepartie avoir des devoirs. Cela veut dire que la société aille les mêmes attentes concernant les deux sexes, par exemple que la femme effectue un service militaire comme l’homme. Et je doute toutes les femmes acceptent cette contrepartie.
Certains medias déforment la visée de cette journée en mettant en scène des femmes toutes contentes d’être chouchoutées sans vraiment montrer une réelle considération pour les graves problèmes qui handicapent le « deuxième sexe ».
Les organisations féministes, et les femmes en générale ne doivent pas se contenter d’une seule journée « trophée». La prise de conscience devrait s’effectuer d’une façon plus concrète.
Voici quelques faits et chiffres qui témoignent de la condition alarmante de la femme :
- Plus de 30 millions d’abortions de fœtus de sexe féminine en Inde, et 60 millions en Chine.
- Au Mexique record des disparitions de femmes
- Le nombre de fémicides a plus que doublé de 2001 à 2007, passant de 303 à 722.
- Dans plusieurs pays au Sud de l’Asie les femmes sont torturées si la famille de leurs maris trouve leur dot insuffisante.
- La UNFPA estime que chaque année 5,000 femmes sont brulées à cause de dots « insuffisants ». Ces meurtres sont déguisés en « accidents de cuisine ».
- Au Pakistan 500 femmes tombent victimes chaque année de ces crimes.
- En Egypte, 40% des victimes de viols sont tuées par leur famille pour leur éviter le « déshonneur ».
- Au Niger 15% des victimes de maladies sexuellement transmises sont des filles de moins de 5 ans.
- En Afrique du Sud, 1 homme sur 4 admet qu’il a déjà violé une femme avant même qu’il atteigne l’âge de 18 ans.
- En Jamaïque 1/5e de la population féminine est victime de viol.
- Au Etats-Unis, 20% des femmes subissent des violences par leurs conjoints.
- Phénomène qui de passe notamment en Afrique, elle fait 3 millions de victimes chaque année.
- Tandis que dans le monde entier on peut dénombrer plus de 100 millions de victimes.
- 97% de la population féminine en Egypte a subi une forme de mutilation génitale, 92% au Mali, 77% au Burkina Faso et 90% au Nord du Soudan.
- Au Népal, 40% des filles de moins de 15 ans sont mariées.
- 14 millions de jeunes femmes dans le monde donnent naissance à leur premier enfant à l’âge de 15 ans environ.
Source : Advocates for Youth.
Une égalité homme-femme veut signifie que les femmes, comme les hommes, se dotent des mêmes droits civiques et juridiques, qu’ils ont les mêmes opportunités concernant l’éducation et le travail et qu’ils obtiennent les mêmes rémunérations. Mais on ne peut acquérir des droits sans, en contrepartie avoir des devoirs. Cela veut dire que la société aille les mêmes attentes concernant les deux sexes, par exemple que la femme effectue un service militaire comme l’homme. Et je doute toutes les femmes acceptent cette contrepartie.
Certains medias déforment la visée de cette journée en mettant en scène des femmes toutes contentes d’être chouchoutées sans vraiment montrer une réelle considération pour les graves problèmes qui handicapent le « deuxième sexe ».
Les organisations féministes, et les femmes en générale ne doivent pas se contenter d’une seule journée « trophée». La prise de conscience devrait s’effectuer d’une façon plus concrète.
Voici quelques faits et chiffres qui témoignent de la condition alarmante de la femme :
- Une discrimination prénatale des femmes en Inde et quelques pays de l’Asie du Sud.
- Plus de 30 millions d’abortions de fœtus de sexe féminine en Inde, et 60 millions en Chine.
- Une montée significative des taux de fémicides (meurtre des femmes et des jeunes filles).
- Au Mexique record des disparitions de femmes
- Le nombre de fémicides a plus que doublé de 2001 à 2007, passant de 303 à 722.
- Des milliers de femmes sont tuées à cause de dote insuffisant (somme d’argent payée a la famille du mari) chaque année.
- Dans plusieurs pays au Sud de l’Asie les femmes sont torturées si la famille de leurs maris trouve leur dot insuffisante.
- La UNFPA estime que chaque année 5,000 femmes sont brulées à cause de dots « insuffisants ». Ces meurtres sont déguisés en « accidents de cuisine ».
- Les « crimes d’honneurs » continuent d’avoir lieu au Moyen Orient, en Turquie et au Pakistan.
- Au Pakistan 500 femmes tombent victimes chaque année de ces crimes.
- En Egypte, 40% des victimes de viols sont tuées par leur famille pour leur éviter le « déshonneur ».
- Les femmes subissent des violences physiques et sexuelles dans le monde entier.
- Au Niger 15% des victimes de maladies sexuellement transmises sont des filles de moins de 5 ans.
- En Afrique du Sud, 1 homme sur 4 admet qu’il a déjà violé une femme avant même qu’il atteigne l’âge de 18 ans.
- En Jamaïque 1/5e de la population féminine est victime de viol.
- Au Etats-Unis, 20% des femmes subissent des violences par leurs conjoints.
- Les mutilations génitales féminines entraînent des blessures graves à des millions de jeunes femmes chaque année.
- Phénomène qui de passe notamment en Afrique, elle fait 3 millions de victimes chaque année.
- Tandis que dans le monde entier on peut dénombrer plus de 100 millions de victimes.
- 97% de la population féminine en Egypte a subi une forme de mutilation génitale, 92% au Mali, 77% au Burkina Faso et 90% au Nord du Soudan.
- Le mariage d’enfants continue de mettre la vie de jeunes filles en péril.
- Au Népal, 40% des filles de moins de 15 ans sont mariées.
- 14 millions de jeunes femmes dans le monde donnent naissance à leur premier enfant à l’âge de 15 ans environ.
Source : Advocates for Youth.